L’Etat entame la cession de ses actifs avec Engie en guise de test

By on 06/09/2017
Etat, Engie, cession actifs

Le gouvernement a fait savoir qu’il entamait en cette rentrée un vaste plan de cessions d’actifs dans des grandes entreprises nationales. Le but : récupérer 10 milliards d’euros pour soutenir l’innovation. Engie ouvre la danse.

10 milliards d’euros, c’est le montant sur lequel table le gouvernement grâce à la vente d’une partie des actifs qu’il détient dans de grandes entreprises telles que la SNCF, Air France, Renault ou encore EDF. Une manne d’argent nécessaire pour financer le fonds destiné à l’innovation. En tout et pour tout, l’Etat français est au capital de non moins de 81 entreprises de secteurs variés, aussi, les cessions devraient s’enchaîner au cours des mois, trimestres voire années qui viennent. Pour autant, le gouvernement avance avec prudence car pour rappel, la privatisation des autoroutes datant de 2006 fait encore grincer des dents. Aussi, pour la plupart des actifs qu’il détient, le ministère de l’Economie qui pilote les opérations s’appuie sur l’APE – l’Agence des Participations de l’Etat – pour mener correctement les opérations.

Engie en tête de liste

Pour débuter ce plan de cessions, c’est Engie (anciennement GDF Suez) qui fait l’objet de premier test. Et sur les 28,65% d’actions que détient l’Etat dans l’entreprise, 4,1% sont actuellement à vendre. Mais le gouvernement veut trouver le juste équilibre entre renflouer ses caisses d’un côté et garder un certain contrôle sur ces entreprises de l’autre. Un haut fonctionnaire de l’Etat explique ainsi en coulisse que le but de la manœuvre est de trouver un « actionnaire stable » et d’ajouter que «dans l’idéal, l’objectif est de s’entendre avec le patron d’un groupe français pour que les parts de l’Etat ne soient pas rachetées par un pays étranger, la Chine en tête.»

 

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