Etude UFC : Comment les prix ont évolué sur 30 ans en France

Etude UFC : Comment les prix ont évolué sur 30 ans en France

Une récente étude de l’association de consommateurs UFC Que choisir a tenté d’analyser l’évolution des prix d’une manière un peu particulière. Selon ce document, il faut actuellement travailler 10 ans de plus qu’en 1984 pour s’acheter un même bien immobilier et contrairement à ce que beaucoup de personnes croient, le prix du pain est resté stable…

 

Flambée des prix de l’immobilier

 

Bon nombre de Français pensent que le passage à l’euro a fait flamber le prix de la baguette, ils se trompent. Une enquête réalisée par la très sérieuse association indépendante de consommateurs UFC Que choisir l’affirme, il faut les mêmes trois minutes de travail qu’en 1984  pour s’en offrir une.

Ce n’est cependant pas le cas de toutes les denrées courantes, mais plus important est de constater que les habitudes d’achat se sont déplacées. En 2014, les Français consacrent plus de budget dans les moyens de communications, la santé et le logement que dans la nourriture, l’habillement et les déplacements. D’autres postes de dépenses ont également gonflé, tels que les taxes, les impôts, les produits d’assurance et les crédits.

Prenant en compte le salaire médian des habitants de l’Hexagone, l’association s’est intéressée au prix d’un grand nombre de produits de 1984 à 2014. Ainsi, un billet de 100 francs de 1984 qui représente 15,24 euros aujourd’hui représenterait en réalité un pouvoir d’achat de 27 euros, en intégrant l’inflation.

Bien entendu, le premier secteur qui a vu ses prix gonfler de manière exponentielle en 30 ans est aussi le premier poste de dépense des Français : l’immobilier, qui représente 28 % du budget de la plupart des foyers. L’étude précise qu’il fallait en 1984, 5 années et un mois de salaire pour s’acheter une maison en France, quand il en faut 9 années en 2014. La flambée des prix est beaucoup plus forte à Paris : 13 ans et 3 mois en 1984 contre 23 ans et demi en 2014, soit dix ans de plus.

source

Aurélie Welté

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.