Couple présidentiel : Emmanuel Macron victime de violence conjugale ?

Depuis le dimanche 25 mai 2025, les réseaux sociaux sont en ébullition pour une gifle apparente reçue par Emmanuel Macron de la part de son épouse Brigitte, lors de leur descente d’avion au Vietnam. Si certains pensent qu’il s’agit d’un banal fait divers qui ne mérite pas qu’on en parle dans les médias, d’autres se demandent ce que le monde dirait si les rôles étaient inversés. On va même à se poser la question de savoir si le président français n’est pas victime de violence conjugale.

À chaque semaine suffit sa peine pour Emmanuel Macron. Le président de la République est à nouveau au cœur de la polémique ou plutôt des moqueries. Depuis le dimanche 25 mai, les réseaux sociaux et les médias s’enflamment pour une vidéo le montrant recevant une légère gifle de la Première dame, à la descente de l’avion à Hanoï, au Vietnam, où le couple entamait une tournée en Asie du Sud-est. Au-delà des explications qu’on peut donner à cette scène, celle-ci soulève la question de la violence conjugale visant les hommes.

Emmanuel gênée devant les caméras après la gifle de Brigitte

Dimanche soir, lorsque l’avion du couple présidentiel atterrit à l’aéroport de la capitale vietnamienne, la porte s’ouvre et on voit apparaître Emmanuel Macron debout. Le chef de l’État se met en position pour descendre. Il se tourne vers l’intérieur de l’avion et échange quelques mots avec Brigitte, qu’on ne voit pas entièrement. Soudain, il reçoit une petite claque de son épouse. Pendant quelques secondes, son regard se porte sur l’extérieur où il remarque les caméras des journalistes qui ont suivi la scène. Il leur fait alors signe, comme pour masquer sa gêne et dire « tout va bien ».

Pas de complicité entre Emmanuel Macron et son épouse à la descente de l’avion

Malgré tout, Emmanuel Macron demande à l’hôtesse de l’air de refermer la porte. Quelques secondes plus tard, celle-ci s’ouvre à nouveau et le couple présidentiel descend de l’avion. En haut des marches, le président semble tendre le bras à sa femme, qui la refuse, l’air agacé. Les deux n’affichaient visiblement pas de complicité comme c’est le cas d’habitude. La vidéo de la petite gifle a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Face à la viralité de la séquence, l’Élysée a été obligé de communiquer. Il a d’abord présenté l’incident comme une pure invention des réseaux de propagande russes destinée à ternir l’image du président.

Certains internautes conçoivent cette gifle comme une banale scène de ménage

Cependant, la scène étant authentique, la cellule de communication de l’Élysée a fini par donner une autre version des faits. Il s’agirait d’une simple « chamaillerie », d’une « plaisanterie » et d’un moment de « décompression » entre époux. Emmanuel Macron a même parlé d’une exagération des réseaux complotistes comme avec la poudre blanche dans un train à Kiev. Mais quel couple se chamaille-t-il en se donnant une claque avant d’afficher des mines serrée et gênée en public ? Peu importe pour certains. Si ceux-ci n’apprécient pas le président français, ils estiment qu’il n’y a pas de raison que ce geste fasse la Une des médias et constitue le sujet principal des ragots sur Internet.

Et si les rôles étaient inversés, dirait-on la même chose ?

« On s’en fout un peu, non ? Si c’est une dispute de couple, ça les regarde », proteste un internaute. L’actrice Véronique Genest, elle, parle d’une « info poubelle » et ne comprend pas ce qu’on « a à foutre qu’ils se bagarrent ? ». Un autre internaute écrit qu’il y a « des sujets plus graves à aborder », comme le pouvoir d’achat. Mais si c’était l’inverse aurait on la même réaction ? Si Emmanuel Macron mettait cette baffe à Brigitte à la descente de l’avion, parlerait-on d’une banale scène de ménage ? Absolument pas. Il y aurait eu un tollé général et une solidarité mondiale envers la première dame. C’est ce que regrettent d’autres observateurs.

Brigitte a-t-elle le contrôle sur Emmanuel Macron ?

Cette banalisation de la violence envers les hommes est profondément ancrée dans la société au point qu’on perçoit souvent l’agression d’une femme comme une mignonne jalousie et on pense que la victime devrait en être flattée. Pour les professionnels de la relation conjugale, le geste de Brigitte est condamnable, même léger. Il dénote d’un moment d’exaspération débordante et d’un manque de contrôle. La gifle, qui plus est en public, instaurerait une forme d’ambiguïté dans la relation et ferait penser que c’est une action fréquente. On se demande d’ailleurs si la première dame n’a pas le contrôle sur le président de la République en privé. On pourrait le penser d’autant qu’elle fut la prof du jeune Macron…..