Engie accélère sur le biogaz à partir de résidus forestiers
Engie intensifie sa production de biogaz à partir de matières sèches contenant de la lignocellulose.
Engie ambitionne de vendre 100% de gaz d’origine renouvelable d’ici 2050, tandis que le groupe énergétique française (anciennement GDF Suez) en distribue seulement 10% à l’heure actuelle.
Le fossé à combler est monumental mais Engie a d’ores et déjà dessiné une feuille de route pour y parvenir. Le groupe s’active pour cela depuis plusieurs années sur la production de biogaz à échelle industrielle, les méthaniseurs pullulent à présent dans de nombreuses exploitations agricoles.
Car l’un des procédés pour produire du biogaz est de valoriser les résidus agricoles, leur décomposition générant du méthane. Afin d’accélérer la cadence, les équipes R&D du groupe ont mis au point un nouveau procédé qui utilise non pas la matière humide (déchets agricoles) mais la matière sèche contenant du la lignocellulose.
En d’autres termes, il s’agit d’exploiter cette fois les produits forestiers, copeaux de bois, papiers, vieux meubles mais aussi palettes.
L’avantage du procédé ? Cette ressource est abondante en France et pourrait permettre à elle seule de produire 40% du biogaz. En parallèle, ce procédé permet de réduire les coûts et d’optimiser le rendement. Cerise sur le gâteau : aucun gaz toxique ne s’échappe de ces méthaniseurs géants installés à Fos-sur-Mer et la chaleur qui en émane peut être récupérée pour alimenter des logements et diverses infrastructures.