Le TORM, Ready Player One : le retour de la science-fiction
Le retour du printemps rime cette année avec… science-fiction ! Deux œuvres issues de ce genre devraient faire parler d’elles dans les prochaines semaines : le roman initiatique de Régine Bonnard, Le TORM, et le tout dernier film de Steven Spielberg, Ready Player One, adapté du roman homonyme d’Ernest Cline.
« C’est notre monde disloqué par un certain genre d’effort mental de l’auteur, c’est notre monde transformé en ce qu’il n’est pas ou pas encore. Ce monde doit se distinguer au moins d’une façon de celui qui nous est donné, et cette façon doit être suffisante pour permettre des événements qui ne peuvent se produire dans notre société – ou dans aucune société connue présente ou passée. C’est là l’essence de la science-fiction », écrivait le célèbre auteur américain, Philip Kindred Dick, pour définir ce genre bien particulier qu’est la science-fiction.
Comme la plupart des films du réalisateur mythique, le très attendu Ready Player One, avec son univers virtuel, l’OASIS, devrait connaitre un succès monumental au box-office et faire rêver des millions de téléspectateurs à travers le monde.
De manière plus confidentielle, la sortie des deux tomes du nouveau roman de Régine Bonnard, Le TORM devrait aussi séduire les amateurs du genre et probablement au-delà. Accès sur des questionnements primordiaux tels que le sens du monde dans lequel nous vivons, ou encore ce que nous comptons faire/être pour l’améliorer, l’auteure s’inscrit bien dans la tradition philosophique du genre.
Dans Le TORM, pas d’univers virtuel, mais un site cosmique, celui du Diamant. Dans le tome I « Initiation au Diamant », huit jeunes sont appelés pour être formés aux principes positifs du Torm, qui les aidera à régler leurs conflits intérieurs et soutenir l’évolution de conscience de la Terre. Dans le tome II « Et de toute éternité », les élus doivent cette fois conduire une mission secrète pour déjouer le projet des Capoux mis en place par le sinistre Creweiller.
Avec un tel scénario et les thèmes pointus abordés comme le libre arbitre, les drogues, le temps, le transhumanisme et surtout le Bien et le Mal, les romans de Régine Bonnard n’ont rien à envier au film de Steven Spielberg. D’ailleurs, une prochaine adaptation cinématographique de cet ouvrage passionnant n’aurait rien de surprenant.
La science-fiction a retrouvé ces dernières années ses lettres de noblesse et les ouvrages de ce genre seront bien au cœur du printemps culturel à venir…