Le crowdfunding immobilier fait une nette percée en France

By on 30/07/2019
crowdfunding immobilier, France

Le crowdfunding immobilier est une activité en plein essor en France depuis son lancement en 2011. La simplicité de fonctionnement et les taux de rendements élevés ne sont pas étrangers au phénomène.

185 millions d’euros de collecte rien que sur l’année 2018. Les chiffres du crowdfunding immobilier sont pour le moins convaincants. Il faut dire qu’avec des rendements bruts annuels de l’ordre de 7% voire 10% dans certains cas, les investisseurs potentiels ont toutes les raisons de se lancer sur l’activité. Car de tels rendements sont bien supérieurs à ceux du marché immobilier traditionnel qui plafonnent dans bien des cas à un timide 3% voire 4%.

Le fonctionnement est simple car de nombreuses plateformes web permettent d’investir dans un ou plusieurs projets. Le ticket d’entrée n’est d’ailleurs pas élevé, puisqu’il affiche une moyenne de 1 000 euros seulement, et certains acteurs du secteur donnent la possibilité de prêter quelques centaines d’euros à peine.

En prime, le risque est réduit à son minimum pour l’investisseur car les sommes prêtées peuvent être modestes et les défauts constatés sur les opérations sont à la marge. D’autant que la fiscalité est elle aussi attractive car les gains générés sont imposés par défaut à la nouvelle flat tax de 30% et pour les investisseurs qui ne sont pas imposables, les gains sont uniquement soumis au paiement des cotisations sociales pour 17,2%.

Mais quelques ombres au tableau demeurent tout de même. L’activité est en effet en quelque sorte victime de son succès car l’essor soudain des opérations de financement de projets provoque dans le même temps des retards de plus en plus importants dans la finalisation des projets. Avec le problème de ne pas pouvoir être remboursé rapidement.

Alors, afin de minimiser les prises de risque, deux dispositions principales sont à prendre : sélectionner et diversifier. Sélectionner les dossiers de financement qui sont les plus avancés en choisissant notamment des projets présentant des taux de pré-commercialisation d’au moins 50% permet d’assurer le coup. Diversifier est une autre bonne méthode, à savoir ventiler son investissement sur plusieurs projets, selon le principe de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

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