Pour XERFI, le plein emploi en 2025 est atteignable en France

By on 09/08/2019
Plein emploi, France,

Le cabinet d’études économiques Xerfi démontre dans sa dernière étude que le retour du plein emploi en 2025 en France est une possibilité qui n’a rien d’irréalisable, au contraire même.

Le cabinet d’études et d’analyses économiques Xerfi affirme dans une étude récente que le plein emploi en 2025 est tout à fait atteignable. Pour rappel, le plein emploi était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Olivier Passet le directeur des synthèses avançant même qu’il est « beaucoup moins héroïque qu’il n’y paraît ». Et ce car « deux éléments ont changé en profondeur sur le marché du travail ».

Le premier facteur est celui de la démographie. L’accroissement de la population en âge de travailler est tel qu’elle contrebalancera le taux de chômage. Le fait est que le nombre de personnes âgées de 15 à 65 ans et de 20 à 65 ans n’augmente ni ne diminue depuis 2010 tandis qu’elle se développait de l’ordre de 200 à 300 000 personnes par année au cours des années 2000 à 2008. Ce qui implique pour Olivier Passet qu’ « aujourd’hui, à taux d’activité constant, la stagnation de l’emploi ne fait plus ou quasiment plus augmenter le chômage en valeur absolue ».

Le plein emploi porté par la croissance

A ce premier facteur s’en ajoute un second : le taux de croissance économique. Selon Xerfi, l’économie hexagonale est créatrice d’emplois dès que la barre de 1% de croissance est atteinte voire franchie tandis qu’il fallait qu’elle se situe plutôt aux alentours de 1,5 voire 2% il y a dix de cela. Or, la croissance actuelle de la France est justement égale à 1,1% en moyenne depuis près d’un an demi. Aussi, selon ces calculs, atteindre un taux de chômage au plus bas, soit vers 5%, d’ici 2025 est une hypothèse de plus en plus réaliste.

Reste que de telles prévisions se concrétiseraient dans la mesure où aucune crise économique et financière n’adviendrait comme cela a été le cas en 2008 et que le taux de croissance de la France demeurerait bel et bien à 1,5% en moyenne. Chose qui, pour Olivier Passet, « n’a rien d’exceptionnel ».

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