Paiement mobile : un usage en plein essor

By on 12/01/2021
Paiement mobile

En 2012, l’anthropologue américaine Amber Case définissait les téléphones portables comme des “extension(s) de l’humain”. Ces appareils ne sont plus seulement de simples moyens de communication, ils remplacent désormais les appareils photos, GPS, calepins, ordinateurs… et font de plus en plus office de moyens de paiement. Une tendance renforcée par la crise du Covid-19. 

Selon une étude IPSOS réalisée pour SFAM, près de la moitié des Français passent plus de 2 heures sur leur téléphone quotidiennement et 71% d’entre eux craignent de se le faire voler. 

Le téléphone est très utilisé par les Français et se fraye un chemin comme moyen de paiement pour pallier les risques de contamination. “Le confinement a stimulé le recours à des modes de paiement dématérialisés”, soulignait François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. Si le paiement sans contact reste le principal bénéficiaire de la tendance, le paiement mobile s’affirme lui aussi en tête de liste et de nombreuses entreprises, à l’instar de Lydia, Flashiz ou Lemon Way ont profité de cette vague pour développer leurs offres.  

Paiement mobile : une fonctionnalité de plus en plus plébiscitée 

Le paiement mobile est en plein essor en France. Selon le rapport annuel 2019 de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement, les paiements effectués avec un téléphone entre 2018 et 2019 ont été multipliés par quatre, et le montant de ce type d’opération est passé de 191 millions en 2018 à 794 millions d’euros un an plus tard. Bien que le paiement mobile représente une goutte d’eau (0,38% du volume de transaction et 0,18% du montant total des opérations) par rapport au paiement par carte – estimé à près de 600 milliards d’euros en 2019 -, sa progression reste considérable. 

Le paiement mobile présente des avantages par rapport au paiement sans contact traditionnel. Il n’impose par exemple pas de plafond pour les opérations sans code sur les terminaux de paiement et son plafond est équivalent à celui de la carte bancaire associée. Autre atout, plusieurs comptes peuvent être connectés sur un même téléphone, il suffit juste de sélectionner la bonne application. Pratique, le téléphone étant un objet précieux que l’on a toujours sur soi. Principal moyen de communication, il est donc rare de l’oublier. A l’ère d’une sécurisation accrue des méthodes d’authentification – empreintes digitales, reconnaissance faciale et autres – , le paiement mobile est une pratique considérée comme relativement sûre, qui s’appuie sur des données cryptées. Fonctionnelle, rapide et sécurisée, la technique se démocratise. 

Alors que les téléphones sont de plus en plus utilisés dans la vie quotidienne – notamment pour des opérations sensibles -, souscrire à une assurance mobile pourrait bien être la solution pour garantir la sécurité de ses données. 

Anticiper la perte ou le vol

Perdre, casser ou se faire voler son téléphone est toujours contraignant, et à plus forte raison lorsque ce dernier est aussi un moyen de paiement. Les spécialistes de l’assurance l’ont bien compris,   à l’instar de SFAM, MAE ou Klinc qui proposent des services abordables : “Chez SFAM, nous sommes persuadés que chacun doit avoir la possibilité de protéger ses biens, et ce, peu importe son pouvoir d’achat”, affirme Sadri Fegaier, PDG du groupe. A ce titre, le leader européen de l’assurance affinitaire pour la téléphonie mobile, les objets connectés et le multimédia a développé une offre solidaire à 1 euros par mois et sans engagement de durée, permettant à 4,22 millions de Français aux revenus les plus modestes de protéger leurs téléphones contre la perte, la casse, l’oxydation, le vol ou encore les communications frauduleuses. 

De son côté MAE propose aussi une offre volontairement très attractive pour les appareils nomades – téléphones portables, appareils photos et tablettes tactiles. Pour 12 euros par mois, la société offre une assurance mobile contre la casse accidentelle et le vol avec en plus, un contrat valable pour l’ensemble des équipements de la famille. 

Et depuis peu, Klinc a fait son entrée sur le marché de l’assurance. Produit du groupe Zurich – une des références mondiales dans le monde de l’assurance, présent dans plus de 200 pays et territoires à travers le monde -, Klinc propose une solution innovante, 100% digitale et à la demande du client. Lancée en Espagne en juillet 2018, la solution “Made in Klinc” se développe en France deux ans plus tard. L’idée est simple : en remplissant quelques informations de base sur le smartphone – date d’achat, numéro de série, modèle, photographie de l’appareil… -, le contrat est automatiquement souscrit. 

Si les Français étaient auparavant frileux à l’idée de souscrire à une assurance mobile, le développement du paiement mobile pourrait changer la donne. 

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